Des plantes à recommander aux personnes fragiles
En automne et en hiver, les plantes sont utiles pour préparer son “terrain” immunitaire, surtout chez les personnes fragiles telles que les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, mais aussi les personnes diabétiques, souffrant de problèmes respiratoires ou cardiaques.
Pour plus d’efficacité, il peut être judicieux d’associer aux plantes d’autres actifs réputés soutenir le système immunitaire : probiotiques, produits de la ruche (propolis entête) et/ou vitamines anti-oxydantes.
L’échinacée : immunostimulante et anti-infectieuse
Actifs : ses racines renferment trois principes actifs intéressants : des alkylamides qui incitent certains globules blancs à absorber le microbe pour empêcher sa progression ; des polysaccharides, de gros sucres qui stimulent la production d’anticorps ; des composés phénoliques qui orchestrent les différentes défenses de l’immunité.
Bienfaits de l’échinacée : immunostimulante et anti-infectieuse.
Utilisation de l’échinacée : sous forme d’extraits de plantes fraîches standardisées (EPS) ou de suspensions intégrales de plantes fraîches (SIPF). Commencer par une première cure d’un mois, puis continuer par cures discontinues de 2 semaines par mois.
La dose nécessaire pour être efficace ? Une cuillerée à café d’extrait de plantes fraîches, matin et soir.
L’échinacée est souvent associée au cyprès, en période sensible, ou au cassis à distance de la saison froide.
Précautions d’emploi : personnes souffrant de maladies auto-immunes évolutives ou sous traitement immunosuppresseur.
Le cyprès : un antiviral puissant
Actifs : les fruits renferment des tanins, les proanthocyanidines, qui empêchent le virus d’adhérer aux cellules et les tuent.
Bienfaits/indications du cyprès : traitement préventif et curatif des infections virales comme la grippe ou l’herpès.
Utilisation : sous forme d’extrait de plantes fraîches, associé en “préparation magistrale” à l’échinacée, en cures de 10 jours par mois ou 5 jours sur 7 selon le risque infectieux personnel.
Précautions d’emploi : aucune.
Le sureau : antigrippal avant tout
Actifs : ses fleurs donnent des baies riches en polyphénols.
Bienfaits : le jus de sureau contribue à écourter la période symptomatique de la grippe selon deux études. Également effets anti-inflammatoires et expectorants. A recommandé aussi après un rhume ou une grippe pour récupérer plus facilement.
Utilisation : en extrait fluide, en traitement préventif ou curatif à raison de 2 cuillerées à café 2 à 3 fois par jour.
En raison de son bon goût, il peut être une bonne alternative au cyprès chez l’enfant, à condition d’éviter les produits à base d’alcool.
Précautions d’emploi : en l’absence de données toxicologiques pour la femme enceinte et allaitante, on s’abstient.
Le cassis : anti-inflammatoire
Actifs : les feuilles et les fruits contiennent des flavonoïdes.
Bienfaits du cassis : les flavonoïdes confèrent au cassis des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Utilisation : sous forme d’extrait fluide, de teinture-mère ou Quantis (procédé d’extraction enzymatique permettant de conserver tous les actifs)
En cas d’infections à répétition, à prendre 5 jours sur 7 pendant un mois ou deux selon la sensation de fatigue.
Précautions d’emploi : aucune
Radis noir : détoxifiant et fluidifiant
Actifs : sa racine est riche en soufre, en dérivé ensoufre et en minéraux.
Bienfaits du radis noir : réputé pour détoxifier le foie qui est impliqué dans la régulation immunitaire. Il est aussi anti-bactérien, fluidifiant des sécrétions bronchiques et des fosses nasales.
Indications : recommandé en cas de rhinite, sinusite ou bronchite chronique.
Utilisation : en préparation de plantes fraîches, 1 à 2 c.à café par jour pendant 15 jours par mois, pendant un mois pour les rhinites ou sinusites à répétition, davantage chez les fumeurs.
Précautions d’emploi : on diffère le traitement en cas de problème récent de colique hépatique.
Le ganoderma, pour renforcer le système immunitaire
Actifs : ce champignon, aussi appelé reishi, s’épanouit sur les chênes et les arbres fruitiers. Il renferme des polysaccharides qui augmentent la quantité des tissus immunocompétents au niveau intestinal. Le tube digestif en est truffé ! On y trouve encore des triterpènes, ce qui l’apparente aux plantes adaptogènes, permettant une meilleure résistance au stress.
Bienfaits : il agit sur le système immunitaire.
Utilisation du ganoderma : en prévention ou quand le système immunitaire a été fragilisé, par une chimiothérapie anticancéreuse par exemple. En cures discontinues, un mois sur deux, à raison de 600 mg d’extrait sec par jour répartis en deux prises, matin et soir.
Précautions d’emploi : à éviter en cas de traitement immunosuppresseur ou de grossesse.
TEXT PROPIETAT de https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/approches-naturelles/phytotherapie/les-plantes-qui-renforcent-notre-immunite-173986