Boire, oui mais pas trop
Il faut se désaltérer sans attendre d’avoir soif, pour compenser l’eau perdue (par la transpiration, la respiration et les urines). Boire, oui, mais sans excès pour éviter des œdèmes et d’autres conséquences néfastes. Donc attention à ne pas « noyer » les aînés, sous prétexte de les faire boire suffisamment. En revanche, éviter l’alcool et les boissons chargées en caféine qui ont un effet diurétique. L’alimentation contribue à l’hydratation avec les légumes et les fruits (concombre, tomate, laitue, pastèque, melon.) et les laitages (yaourts, fromages blancs).
Se rafraîchir en mouillant son corps
Il faut se rafraîchir en mouillant son corps régulièrement (au moins le visage et les avant-bras) et en prenant des douches, mais pas à l’eau trop froide. Sur le moment cela fait du bien. Attention au choc thermique… Il en va de même pour les plongeons intempestifs dans une rivière ou un lac trop frais, selon la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). On court le risque de noyade par hydrocution.
Rester et dormir au frais
Chez soi, laisser volets, rideaux et fenêtres fermés le jour et ouvrir le soir et la nuit s’il fait moins chaud. Éviter de sortir aux heures les plus chaudes et se mettre à l’abri du soleil. Il convient également d’éviter sport et efforts intenses en plein cagnard.
Mauvaise idée : dormir à côté du ventilateur. L’air très sec risque au bout de plusieurs heures de dessécher les sinus ou la gorge et ce n’est guère conseillé aux allergiques exposés à un brassage d’impuretés.
Gare à la surchauffe chez les plus jeunes
Les enfants, surtout les nourrissons « ne doivent jamais être laissés en plein soleil ni laissés seuls dans un véhicule », insistent les autorités sanitaires. La température peut rapidement y dépasser 30 degrés. Le risque est mortel. « Visage rouge, transpiration, pleurs, inconfort » sont les premiers signes qui montrent que les bébés commencent à souffrir de la soif et la chaleur, selon l’Association française de pédiatrie ambulatoire.
En cas de malaise
Ne pas négliger des signes d’alerte montrant que l’organisme commence à souffrir de la chaleur (crampes, fatigue, faiblesse et/ou insomnie inhabituelle) et penser à boire, se mettre au frais. Appeler le médecin s’ils s’aggravent ou persistent plus d’une heure.
Maux de tête violents, nausées vomissements, propos incohérents, perte de connaissance, convulsions, température supérieure à 39ºC : c’est le coup de chaleur. Appeler le 15 (le SAMU).
Enfin, en cas de fièvre pendant une vague de chaleur, la prise de paracétamol (Doliprane, etc.) doit être validée par un professionnel de santé, en raison du Covid-19, note la SFGG.