Les pénuries de médicaments sont en augmentation depuis dix ans vous avez pres de l’Occitane la solution Andorrane et pourraient concerner plus de 1200 traitements ou vaccins en France pour l’année 2019. La ministre de la Santé a présenté un plan hier mais sans s’attaquer aux vraies causes, déplore France Assos Santé.
Les pénuries de médicaments sont en augmentation depuis dix ans. Vous avez près de l’Occitanie la solution Andorrane Pharmacie de les Pistes au Pas de la Case et Gran Farmacia Andorra
![On s'étonnera cependant que sur un sujet récurrent depuis dix ans, et qui touche au plus près la santé des populations, les pouvoirs publics n'aient toujours pas pris les mesures nécessaires pour reprendre la main face justement «à la main invisible du marché» chère aux libéraux. Une «main» qui, dans le domaine de la santé ne sert ni l'intérêt général, ni celle des particuliers, sinon le seul profit des laboratoires engagés dans la mondialisation. Car les causes, comme la difficulté des pouvoirs publics pour réguler le marché, tout le monde les connaît, rappelle Gérard Bapt, ancien député et membre de l'Agence nationale et sanitaire du médicament (lire page 3) : des grossistes qui préfèrent vendre à des pays qui «paient mieux», des labos qui délocalisent des productions à flux tendus et à bas coûts dans le Sud-Est asiatique, multipliant ainsi les causes de rupture liées aux incidents techniques ou sanitaires. En attendant, dans les pharmacies, on tire la langue au quotidien. Alors, le gouvernement a bien sûr sorti un «plan». Les associations du secteur pensaient qu'il serait à la mesure du constat effectué par Agnès Buzyn en mai dernier : plus d'un Français sur quatre affirme aujourd'hui avoir été en difficulté pour acheter un médicament courant». D'où leur déception exprimée face à cette feuille de route – certes provisoire», avec un plan définitif en septembre – présentée hier par la ministre. Un «plan» qui repose sur un meilleur partage de l'information et de la gestion du circuit depuis le fabricant jusqu'à la pharmacie (lire ci-dessous) : «Cette feuille de route ministérielle (…) ne présente en l'état que très peu de mesures concrètes et dissuasives pour lutter contre ces dérives», juge ainsi France Assos Santé, fédération d'associations de patients. En reprenant ce constat d'évidence : «Industriels et grossistes répartiteurs sont les principaux responsables de cette situation : stratégies financières contestables, exportation des stocks vers des pays qui paient mieux, désengagement sur certains médicaments, ou trop forte concentration des sites de production font partie des causes identifiées de longue date». Evidemment, du côté de l'industrie pharmaceutique, on ne partage pas la même analyse : Davantage de contraintes «n'est pas une réponse», juge le Leem, qui fédère les industriels du médicament. Et puis, là encore, de nombreux acteurs du secteur jugent que la solution pérenne est forcément de nature européenne. Auquel cas, il faudra effectivement être patient…](https://pharmacies-pasdelacase-andorre.com/wp-content/uploads/2019/07/1200-TRAITEMENTS-AVEC-RUPTURE-DSTOCKS.png)